Déroulement de journée 

Démarrage de journée : 5h30 à 7h30. En fonction du lieu de la formation, mon démarrage de journée, peut varier 5h30 à 7h30. Mon temps personnel de préparation étant réduit, plus je me lève tot ^^.
Installation et préparation de la formation : tout installer, ordinateur, vidéoprojecteur, organisation de la salle…Parfois, je me transforme vraiment en déménageur… à talons.

En distanciel, démarrage de journée : 8h, quelle que soit la formation. Je peux adapter mon lever à ma fatigue ou prendre le temps de faire du sport, de méditer.
8h15. Je vérifie le planning de la journée, ouvre mes différents onglets dans mon navigateur. Je me prépare un peu mentalement à donner de l’énergie.

En présentiel – A la pause, je vais me chercher un café, et discuter avec les apprenants. Café de qualité variable, et trop souvent un gobelet à jeter.
En distanciel, je fais mon café, et le déguste seule. En essayant de m’éloigner de l’écran. Plus reposant mais moins enrichissant.

Pour la pause déjeuner, en présentiel, c’est variable, manger seule ou avec les apprenants, souvent dehors, avec ce qu’il y a de plus proche car peu temps. Là encore, potentiellement, un peu plus de déchets.
En distanciel, manger chez soi, au calme. Reposant mais moins divertissant

Fin de journée présentielle : Une fin aux alentours de 16h30, tout re-ranger et prendre la voiture au plus tôt à 16h45…et peut-être à nouveau 2 heures de bouchons, ou pas. Chaque semaine, un emploi du temps différent, difficile de s’inscrire à une activité avant 20h. Difficile d’être motivée pour une activité à 20h, si la journée a été 3-4h de voiture et 7h de formation.
Fin de journée en distanciel : Heure de fin fixe, toujours au même endroit. Je récupère mes 35h (presque)

Côté accessoire : J’ai troqué mes robes et mes talons contre une tenue plus confortable. Plaisir coupable de faire une formation en short ^^.

Et pendant la formation ?

Un peu moins d’échanges, c’est vrai.

La fatigue de l’écran. Moi qui étais heureuse d’avoir quitté mon ancien travail pour ne plus être constamment assises face à un écran…je le retrouve…

Des apprenants moins disponibles : trop pris par leur travail, les réunions qui viennent s’intercaler, les demandes des collègues ou des utilisateurs toujours plus urgent ….que la formation.

Un planning plus respecté aussi.

Difficile d’utiliser le kinesthésique et l’intelligence corporelle…

Mais aussi, un lien qui se crée tout de même. Car l’humain est toujours là derrière l’écran, si on décide d’aller le chercher.

Une possibilité d’offrir beaucoup à ceux qui sont les plus motivés,

Plus facilement de mises en pratique sur ordinateur aussi.

Et une possibilité d’individualiser et de mieux respecter les rythmes de chacun.

Conclusion

Pour synthétiser, ce que me fait vivre cette transformation professionnelle :

Personnellement, moins de fatigue et plus de temps pour moi. Après 5 ans sans aucune routine, et des difficultés à inscrire de la régularité dans mes pratiques. Retrouver cet espace temps me fait du bien ! En revanche, je passe trop de temps assis face à mon écran.

Professionnellement, la nécessité que la transformation se continue pour que ces nouvelles modalités puissent être réellement suivies, correctement, par les apprenants. Et l’ouverture de vraies modalités d’hybridation pour équilibrer le tout !

Finalement, dans mon vécu global, comme dans mon analyse pédagogique, c’est l’hybridation qui permettrait, selon moi, le meilleur équilibre !

Ps : vous l’avez noté un peu moins de déchet à la maison, et moins de voiture, mais un peu plus de connexion et d’espace serveur qui consomme de l’énergie… ? Pour moi, difficile de faire un bilan écologique réel.